Retour médiatique pour le philosophe controversé. Invité de "Bourdin Direct" ce matin sur RMC et BFMTV, Michel Onfray a profité de la promotion de ses deux nouveaux ouvrages "Penser l'Islam" et "Le miroir aux alouettes" pour charger certains médias. Celui qui avait promis une diète médiatique après les attentats du 13 novembre 2015 choisit désormais méticuleusement les émissions et journaux dans lesquels il apparaît.
"Il y a deux ou trois autres sollicitations qui viennent, et éventuellement au coup par coup, je peux dire 'oui'. Je préfère éviter un certain nombre d'émissions où on perd son âme", explique-t-il. Michel Onfray précise qu'il pense aux programmes de Laurent Ruquier ou de Thierry Ardisson, "des endroits où on est coincé entre un chauffeur routier transsexuel et un gardien de but qui n'a pas écrit ses livres". Rappelons tout de même que l'auteur s'est rendu sur le plateau de "On n'est pas couché" sur France 2 il n'y a pas si longtemps que ça, en septembre 2015.
Lors de son entretien avec Jean-Jacques Bourdin ce lundi, l'écrivain est aussi revenu sur la Une de "L'Express", "Faut-il brûler Michel Onfray ?". "Christophe Barbier s'était battu 15 jours plus tôt pour faire une Une avec moi, extrêmement élogieuse, pour avoir les bonnes feuilles de mon livre et comme il ne les a pas eues, il s'est vengé", explique-t-il, ajoutant que "ça fait partie aussi du jeu médiatique."
Si Michel Onfray ne souhaite plus donner d'interviews, c'est parce que "la presse est devenue hystérique" à son encontre. "Je faisais le jeu de Daesh, j'étais un islamophile, puis un islamophobe, puis un compagnon de route de Marine Le Pen. J'avais le droit à tout", se plaint-il au micro de BFMTV. puremedias.com vous propose de revoir un extrait de l'interview du philosophe réalisée par Jean-Jacques Bourdin.