Presse
PPDA publie une tribune dans le Monde : "Non, je ne suis pas un plagiaire !"
Publié le 26 janvier 2011 à 16:02
Par Julien Lalande
Une nouvelle fois, l'ex-présentateur du 20h de TF1 se défend de tout plagiat et se dit victime d'un acharnement.
Crédits : Abaca Crédits : Abaca© Patrick Poivre d'Arvor
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Dans une tribune publiée dans l'édition du 27 janvier 2010 du Monde, Patrick Poivre d'Arvor revient longuement sur la polémique qui entoure la sortie de sa biographie sur Hemingway. Début janvier, L'Express révélait dans ses colonnes que l'ouvrage contenait de larges extraits d'un livre américain. Aussitôt, l'éditeur de PPDA avait expliqué que le livre dont avait eu connaissance l'hebdomadaire était une copie de travail et que les passages grossièrement paraphrasés résultaient d'une erreur.

« Non, je ne suis pas un plagiaire ! », débute d'emblée le journaliste, rappelant que la version finale - aujourd'hui disponible dans les librairies - ne contient aucun emprunt. Puis, PPDA accuse L'Express de malveillance : « Tout commença au début de l'année par le coup de téléphone d'un journaliste qui avait déjà bouclé son article - en fait une enquête à charge. Pour lui, l'affaire était entendue : j'avais plagié un auteur américain dans les premières pages de mon livre sur Ernest Hemingway, ouvrage dont la parution n'était prévue qu'à la fin du mois ».



« Qu'importe que ce journaliste, pour son article, se soit appuyé sur une très ancienne mouture de mon livre, qu'importe que mon éditeur l'ait immédiatement signalé à l'AFP, en même temps qu'il présentait ses excuses aux destinataires de cette version ancienne, et à moi-même... », ajoute-t-il.

Enfin, Patrick Poivre d'Arvor accuse la presse en général (notamment la presse internet) d'avoir relayé les assertions de L'Express sans avoir pris le soin de vérifier les informations : « Qu'on cesse de lancer des cabales à tort et à travers. Ceux qui leur donnent écho sans enquêter ont aussi leur part de responsabilité à l'abri d'une technologie libérée mais sans contrôle, sans même qu'on donne la parole à celui qu'on va crucifier (...) Je crois n'avoir jamais participé, aux places qui furent les miennes dans ma profession, à ces meutes-là. Elles me dégoûtent parce qu'elles ne se déplacent qu'en groupe, pour mieux se tenir chaud »

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