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Rachat par SFR : "Libération" rappelle "l'impératif d'une totale indépendance de la rédaction"
Publié le 27 avril 2016 à 18:19
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La Société des journalistes et du personnel de "Libération" appelle à la vigilance concernant le rapprochement du journal avec SFR.
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Lors d'une conférence de presse en fin de matinée, Michel Combes, patron de SFR et Alain Weill, PDG du groupe NextRadioTV ont confirmé la convergence entre les activités médias de la branche Altice et celles des télécoms de SFR, qui seront bientôt regroupées dans un nouvel immeuble flambant neuf à Paris, dans le XVe arrondissement. Les deux hommes d'affaires ont notamment annoncé la création de plusieurs chaînes thématiques, dont deux chaînes d'info.

"Des garanties d'indépendance très strictes"

Autre annonce faite ce matin, les clients SFR auront accès aux versions numériques de plusieurs journaux, dont "Libération", appartenant désormais à la marque au logo rouge. La Société des journalistes et du personnel de "Libération" (SJPL) a appelé à la "vigilance" dans un communiqué sur Facebook, concernant le "rapprochement" du quotidien et de SFR. "Conscients de l'opportunité de diffusion que peut représenter une telle nouveauté, la SJPL tient néanmoins à rappeler l'impératif de totale indépendance de la rédaction inscrit dans le pacte signé en 2015 par les actionnaires et la direction du journal. A l'intégration renforcée entre diffuseur et diffusé, doivent répondre des garanties d'indépendance très strictes", veulent s'assurer les employés du journal.

Les journalistes ont évoqué un risque dans ce rapprochement des deux entités, "celui de devenir dépendant d'un diffuseur numérique, d'autant plus qu'il s'agit de notre actionnaire majoritaire". La SJPL rappelle que ses nouveaux dirigeants "n'auront pas leur mot à dire sur les contenus, papiers et numériques, produits par les journalistes de 'Libération'".

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