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Serge Nedjar : "CNews ne roule pour personne, ni parti ni homme politique"
Publié le 28 juin 2021 à 10:13
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le directeur général de la chaîne d'information du groupe Canal+ a accordé un entretien ce lundi au "Figaro".
Générique de "Face à l'info" sur CNews. © Philippe Mazzoni
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Sa chaîne est "irréprochable", selon lui. Afin de dresser un bilan de la saison de sa chaîne, dont les audiences n'ont fait que progresser mois après mois, Serge Nedjar, directeur général de CNews, a accordé un entretien ce matin dans les colonnes du "Figaro". Le très discret patron de chaîne s'est notamment défendu d'être à la tête d'un média d'extrême droite.

"Chaque fois que nous sommes attaqués, notre audience progresse"

"Cela devient une habitude et une forme d'expression d'assimiler CNews à une chaîne d'extrême droite en stigmatisant les personnes qui y travaillent. Ce n'est tellement pas le reflet de ce qui se passe ici ! Mais c'est tellement facile !", a commencé Serge Nedjar. Et de présenter : "En réalité, nous avons bousculé l'hégémonie de certains médias traditionnels qui pensent et disent tous les mêmes choses et renvoient dans le 'camp du mal' ceux qui ne pensent pas comme eux. C'est sans finesse et sans nuance". Selon lui, "le public n'est pas dupe" : "Il sait que CNews ne roule pour personne, ni parti ni homme politique, hormis ses téléspectateurs. Chaque fois que nous sommes attaqués, d'ailleurs, notre audience progresse".

Le directeur général de la chaîne info du groupe Canal+ a également réagi à la mise en demeure du CSA concernant le non-respect du pluralisme lors des élections régionales. "Il y a une méprise d'interprétation", a-t-il souligné, précisant s'être "expliqué" avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel : "Nous ne méritions pas cette mise en demeure que nous estimons hors de propos et nous la contestons. Pour preuve, nous avions jusqu'au 18 juin pour nous mettre en conformité et nous le sommes largement. Nous avons été très surpris de la publicité qui a été faite par le CSA autour de cette affaire".

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