C'était mieux avant. C'est en substance ce qu'a estimé Jean-Pierre Foucault, sur France Bleu ce week-end. Déborah Grunwald, animatrice de l'émission "Dans le Rétro", l'a interrogé sur sa vision de la télé d'aujourd'hui et l'animateur de "Qui veut gagner des millions" a fait part de sa nostalgie. "Il y a de moins en moins de direct et je le regrette. Moi, j'ai toujours fait beaucoup d'émissions en direct, a-t-il rappelé. Maintenant, c'est une télé qui est un peu formatée, qui est montée, qui est nettoyée comme on dit au sens noble du terme et ce n'est plus du tout la même chose". Et d'affirmer : "Je préférais ma télévision. Et puis, maintenant, il y a des sanctions immédiates : les réseaux sociaux, des enquêtes d'opinion, etc".
L'occasion pour l'animatrice de l'interroger sur le rôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel, alors que les téléspectateurs sont de plus en plus nombreux à signaler en ligne des séquences qu'ils jugent déplacées. Dernier exemple en date, l'épisode de la main aux fesses dans "Nouvelle Star", sur M6. Un réflexe qui irrite Jean-Pierre Foucault. "Avant, à notre époque, il y avait ce qu'on appelait 'la délation', a commencé par rappeler l'animateur de TF1. Ce ne sont pas forcément de très bons souvenirs. Je n'aime pas ce genre de choses. Moi, j'aime bien qu'on me dise les choses en face. Quand je dis quelque chose, c'est moi qui le dis et non pas Pipo 28 ou quelqu'un d'autre", a-t-il affirmé.
Interrogé par l'animatrice sur la pertinence des dossiers traités par le CSA, Jean-Pierre Foucault a été tout aussi franc. "Je pense qu'il y a d'autres priorités, a-t-il estimé. Mais, si le CSA avait été aussi puissant - si tant est qu'il le soit - il y a quelques années, il n'y aurait jamais eu Coluche, il n'y aurait jamais eu Christophe Dechavanne... Donc je pense qu'il faut savoir évoluer, avancer et savoir où on doit s'arrêter les uns les autres", a-t-il précisé. "Et là, on ne va pas trop loin ?", s'est demandée Déborah Grunwald. "Peut-être...", a conclu le Marseillais. puremedias.com vous propose d'écouter cet extrait.