Politique
Thierry Roland : "Je voterai pour Nicolas Sarkozy, comme en 2007"
Publié le 27 janvier 2012 à 13:57
Par Nicolas G.
Dans les colonnes du Parisien, le plus célèbre des commentateurs sportifs Thierry Roland livre quelques unes de ses impressions sur la classe politique actuelle et affiche son soutien à Nicolas Sarkozy.
Thierry Roland Thierry Roland© Adé ADJOU/M6
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Si à trois mois des présidentielles de 2012, le sujet préoccupe de nombreux Français, les personnalités médiatiques s'y intéressent aussi de près. Après le récent soutien au candidat socialiste François Hollande, du co-actionnaire du Monde Pierre Bergé, c'est le plus célèbre des commentateurs sportifs Thierry Roland qui s'exprime dans les colonnes du Parisien ce vendredi, pour afficher un point de vue radicalement opposé.

"Je voterai pour Nicolas Sarkozy, comme en 2007"

Interrogé sur ses intentions de vote en vue de la présidentielle de 2012, Thierry Roland restera fidèle à la droite : "Sauf énorme boulette de sa part, ce sera pour Nicolas Sarkozy, comme en 2007. Dans un climat épouvantable de crise mondiale, il a fait ce qu'il a pu, et plutôt bien je trouve. Vu les circonstances, il fallait être costaud pour faire front", lance-t-il avant de glisser au passage une petite pique à Ségolène Royal : "Si Royal avait été à sa place, ça aurait été la cata! Je suis persuadé que la France serait sous la Grèce aujourd'hui." Celui qui a récemment reformé son duo mythique avec Jean-Michel Larqué sur M6 affiche également sa sympathie pour Alain Juppé qu'il trouve "fantastique" : "Il a toutes les qualités pour faire un formidable chef d'Etat".

Thierry Roland livre au passage quelques unes de ses impressions sur les autres candidats à la présidentielle : "Le Pen, elle ne me fait pas peur. Mélenchon ? Ce serait bien qu'il avale sa trompette! Il parle à tort et à travers mais ne compte pas. Quant à Joly, je me demande ce qu'elle fait là." Connu pour son positonnement à droite, celui qui affirme avoir "toujours voté pour les gaullistes", avoue tout de même avoir voté François Mitterrand en 1981, pour se "venger de la droite" après avoir été "viré comme un malpropre" de l'ORTF après mai 1968.

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