
Ce lundi 10 mars 2025, le média indépendant en ligne "Blast" affirmait qu'Emmanuel Macron aurait comme "obsession" l'acquisition d'une Aston Martin DB9 GT, l'emblématique bolide de l'agent britannique James Bond. Une voiture de luxe dont le prix de départ avoisine les 200.000 euros, précise encore le site d'information. "Le chef de l’État aurait déjà pris contact avec un concessionnaire spécialisé pour dénicher un modèle en parfait état", assurait "Blast", et se serait "même permis un petit essai de la belle monture dans les jardins privés du pavillon présidentiel de La Lanterne à Versailles". Mais l'information, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, a été contredite par les équipes de communication du président de la République dans la journée.
"Un 1er avril cela aurait pu être drôle, mais il s’agit d’un honteux mensonge. C’est faux et grotesque", s’est indignée le palais sur le réseau social X, en réponse au message posté par le média en ligne. Il a également pointé du doigt le fait de ne pas avoir été contacté par "Blast" avant de publier cet article. Par la voix de l'un de ses journalistes, le site d'actualité a indiqué rester sur sa position, adressant même un tacle à son contradicteur : "Non seulement nous maintenons nos informations mais j'ajoute que les hurlements de votre conseiller en communication qui vient de m'appeler n'y changeront rien".


C'est la deuxième fois en l'espace de 48 heures que l'Élysée contredit des propos attribués à Emmanuel Macron et parus dans la presse. La veille, le palais présidentiel avait démenti des informations du "JDD", selon lesquelles le chef de l'État assumerait de "faire peur" aux Français dans le contexte international actuel. "En cette période grave où, face à la menace russe, la quasi-totalité des chefs d’État et de gouvernement européens prend des mesures inédites pour assurer leur défense, chacun doit veiller au respect de la parfaite véracité des faits. Le moment exige lucidité, patriotisme et sens de l’unité nationale", critiquait le compte officiel de l'Élysée.
Un peu plus tôt, en novembre 2024, c'est "Le Parisien" qui avait provoqué le courroux du palais présidentiel. Selon un papier publié le 26 novembre 2024, le chef de l'État aurait pronostiqué la censure à venir du gouvernement de Michel Barnier : "Le gouvernement va tomber", aurait-il prédit lundi 25 novembre, en marge de la cérémonie de remise de décoration à Élisabeth Borne organisée à l’Élysée. La présidence de la République avait réagi sur X : "L’Élysée dément que de tels propos rapportés ici entre guillemets aient été tenus. Le président de la République n’est pas un commentateur de l’actualité. Le gouvernement est au travail et le pays a besoin de stabilité", avait tweeté le Château.