Ambiance électrique entre Cyril Hanouna et Gilles Verdez. Lundi soir dans "Touche pas à mon poste", un débat autour d'un tweet controversé de Jean-Luc Mélenchon sur le déplacement à Tel Aviv de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, a fait s'envenimer les discussions autour de la table du talk-show de C8. Après avoir donné son avis sur cette polémique, le chroniqueur de l'émission a subi les foudres du présentateur.
"Je ne suis pas choqué par son tweet (voir ci-dessous), a d'abord expliqué Gilles Verdez. "On peut lui reprocher de faire de l'électoralisme, d'aller draguer ceux qui étaient à la manifestation pour la Palestine dimanche. Je trouve qu'il garde sa ligne. Oui, on peut jouer sur un ou deux mots (l'utilisation du mot "camp" est fustigée par une partie de la classe politique, NDLR), ce n'est pas heureux. Moi je ne l'aurais fait pas. Mais lui, il est dans sa logique".
Une prise de position "inadmissible" pour Cyril Hanouna. Quelques minutes après la prise de position de son chroniqueur, le présentateur l'a violemment pris à partie en direct. "Je te le dis Gilles, c'est catastrophique ce que tu as dit tout à l'heure. Mélenchon, il ne veut qu'une chose c'est le chaos et des mecs comme toi, tu contribues à ce que Mélenchon arrive à ce qu'il veut faire. Je t'explique si demain, et c'est ce qu'on souhaite tous, il y a une paix durable au Moyen-Orient, Jean Luc Mélenchon sera le seul qui sera triste et je n'ai pas peur de le dire, je le dis, ça ne l'arrangera pas", lui a assené Cyril Hanouna. Face à ces reproches, Gilles Verdez a semblé désarçonné.
Une réaction qui a fait bondir Cyril Hanouna. "Non, non non, arrête... Tu arrêtes avec tes têtes comme ça. Non mais arrête de me prendre pour un con" l'a taclé l'animateur avant de poursuivre : "Mon Gilou, je te le dis mon chéri parce qu'on t'aime tous ici et on est comme toi, on a tous envie que ça se règle. Je te le dis, c'est catastrophique pour tout le monde. Ce que t'as pas compris, c'est que Jean-Luc Mélenchon, une fois de plus il ne parle pas avec son coeur, il ne parle pas avec sa tête, il parle avec son portefeuille de voix. Et moi j'apporte toute ma solidarité à Yaël Braun-Pivet qui était très très très touchée et très affectée par ce qu'il a dit. Que tu ne dises pas un mot sur Yaël Braun-Pivet, pour moi c'est inadmissible. Après tu fais ce que tu veux, parce qu'ici je ne te dirai jamais de dire un truc ou ou autre chose, tu le sais, je suis avec toi dans tous les combats. Tu sais que suis dépité quand je vois des massacres d'un côté ou de l'autre. Mais là, mon Gilou ne pas dire un mot sur Jean-Luc Mélenchon et dire que tu comprends ce qu'il dit, même si c'est pour expliquer que c'est une tactique. Tu ne peux pas démarrer comme ça. Excuse moi mon Gilou. Après tu dis ce que tu veux mais tu ne peux pas démarrer comme ça". puremedias.com vous propose de découvrir la séquence.