Réponse du CSA ! Ce mercredi, le Conseil du supérieur de l'audiovisuel a réagi à la blague sexiste de Tex prononcée le 30 novembre 2017 dans l'émission "C'est que de la télé" sur C8. "Les gars, vous savez ce qu'on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir ? Elle est terrible, celle-là", avait-il lancé devant le public, avant de donner la réponse : "On ne lui dit plus rien ! On vient déjà de lui expliquer deux fois !". Sentant la fronde venir, le présentateur Julien Courbet avait tenu à dire que la production de l'émission ne cautionnait pas les propos tenus par l'ex-animateur des "Z'Amours" de France 2.
Deux jours après, Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat en charge de l'égalité entre les hommes et les femmes, avait fait savoir qu'elle avait signalé au CSA cette blague "indigne" et "irrespectueuse qui banalise les violences conjugales". De son côté, Tex s'était excusé sur Facebook et sur Twitter, soulignant qu'il "s'oppose fermement à toutes formes de violences". Toutefois, une semaine plus tard, le comique avait été mis à pied, avant d'être finalement viré par France 2 et la société de production Sony, qui produit "Les Z'Amours". Le 10 avril dernier, Tex avait annoncé sur Europe 1 qu'il attaquait aux prud'hommes la chaîne et la production de son ancien jeu. Invité ce matin dans "Village médias", l'avocat de l'humoriste a confié que le comique réclamait 1,2 million d'euros, soit 24 mois de salaire.
En parallèle de ce conflit juridique, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, saisi par des téléspectateurs pour cette séquence, a adressé un courrier aux responsables de la chaîne, rappelant le "contexte marqué par de nombreuses affaires de harcèlement sexuel et de violences faites aux femmes", ainsi que "par l'engagement de politiques publiques visant à libéré la parole des femmes et sanctionner les agresseurs". Le gendarme de l'audiovisuel a estimé qu'une telle séquence "pouvait être perçue comme contribuant à la banalisation de comportements inacceptables." Le CSA n'a cependant infligé ni mise en garde, ni mise en demeure à C8 pour cette séquence.
Invité du "Quart d'heure médias" de puremedias.com le mois dernier, Guillaume Tonquédec avait réagi à l'éviction de Tex et mis en garde contre un muselage excessif :