Au plus fort de la polémique sur le départ à l'étranger de Gérard Depardieu, Catherine Deneuve avait pris publiquement le parti de l'acteur français face à ceux qui l'attaquaient. L'actrice l'avait notamment défendu après la publication en décembre 2012 par Philippe Torreton d'une violente tribune condamnant le comportement de l'acteur de "Cyrano de Bergerac". "C'est un homme vacillant que vous attaquez. Il ne donne en pâture que lui-même, une fuite en avant sans doute, des désirs matériels qui ne seront jamais assouvis et toutes ses activités qui doivent noyer son chagrin. L'homme est sombre mais l'acteur est immense et vous n'exprimez finalement que votre rancoeur. Les 'oublis' de Gérard valent bien les 'monologues' de certains", avait écrit Catherine Deneuve dans "Libération".
Quelques mois plus tard, en mai 2013, elle avait semblé prendre davantage ses distances avec Gérard Depardieu sur le plateau du "Petit Journal" sur Canal+. "C'est votre ami pour la vie ?", lui avait alors demandé Yann Barthès. L'actrice avait fini par lâcher : "Je ne sais pas, disons qu'on a fait un grand bout de chemin ensemble mais c'est vrai que s'il continue à parler de la Russie comme d'une grande démocratie, ça va être un problème pour moi".
Un an et demi plus tard, l'actrice est revenue une nouvelle fois sur l'attitude de son partenaire dans "Le Dernier métro" de François Truffaut, comme l'a rapporté le Hollywood Reporter. En promotion au festival de Hong Kong de son dernier film, "Elle s'en va" d'Emmanuelle Bercot, Catherine Deneuve a notamment expliqué que Gérard Depardieu n'était pas un "exemple à suivre". "Il ne veut pas vivre en France parce qu'il ne veut pas payer les impôts que nous avons actuellement en France" a commencé par rappeler la star française.
Et cette dernière de tacler : "Je pense que Gérard est désormais davantage capable de garder ce qu'il a, comme certains riches qui veulent laisser leur argent en dehors de la France". Avant d'ajouter : "Je ne pense pas que ce soit un exemple à suivre mais je ne pense pas que ça durera longtemps. Je ne pense pas qu'on puisse être très longtemps un citoyen de nulle part".