Tout, tout, tout est (presque) fini entre eux. Selon "Le Canard enchaîné", Europe 1 et Jean-Marc Morandini ont acté leur rupture cet été, alors que l'animateur était toujours salarié de l'entreprise malgré son absence derrière le micro depuis plus d'un an. Suite à sa mise en examen pour "corruption de mineur aggravée", l'animateur avait en effet été mis "provisoirement en retrait de l'antenne" à l'été 2016, laissant les commandes de son "Grand Direct des médias" à Thomas Joubert.
Un an plus tard, Jean-Marc Morandini était pourtant toujours grassement payé par la station de la rue François Ier, à hauteur de 15.000 euros par mois selon nos confrères, et ce sans avoir à travailler. Impossible en effet pour la direction de la radio de le licencier suite à sa mise en examen, la présomption d'innocence jouant en faveur de l'ancien animateur de "Vous êtes en direct".
Cet été, "dans le plus grand secret", les deux parties ont finalement trouvé un accord financier pour acter leur séparation, assure le "Canard". La nouvelle direction n'a en effet pas souhaité remettre à l'antenne l'animateur, toujours mis en examen, et formalisera prochainement cette rupture de contrat mutuellement consentie.
Ces ennuis judiciaires n'ont en revanche pas découragé Vincent Bolloré. Ce dernier a bel et bien offert une nouvelle case à Jean-Marc Morandini à la rentrée sur sa chaîne info CNews. Dans "Morandini Live", l'animateur décrypte ainsi l'actu médias et la communication politique du lundi au vendredi, entouré d'une bande de "spécialistes". Et en simultané sur la chaîne Non Stop People.