Une affaire privée mais tout le monde ne parle que de ça. Depuis sa prise de parole vendredi matin auprès de l'AFP, François Hollande ne s'est pas exprimé sur le "GayetGate" : les révélations de "Closer" sur sa relation avec Julie Gayet et, depuis dimanche, l'hospitalisation de Valérie Trierweiler. Si dans un premier temps, des informations de presse indiquaient que le Chef de l'Etat allait "clarifier" la situation avant mardi, jour de conférence de presse, l'Elysée a démenti cette mise au point.
De nombreux sujets vont être abordés mardi par le président au cours de cette rencontre avec des journalistes français et étrangers, notamment le pacte de responsabilité avec les entreprises. Mais qui osera poser LA question privée sur les faits de ces derniers jours, à la Une de toute la presse nationale et internationale ? En 2008, Nicolas Sarkozy avait été confronté au même problème, après la révélation par "Point de vue" de sa relation avec Carla Bruni. C'était alors une journaliste de France 24 qui s'y était collée, Roselyne Febvre. Mais elle ne posera pas la question fois, a-t-elle confié à Canal+ ce midi dans "La Nouvelle Edition".
"Le contexte est complètement différent, a-t-elle expliqué. Nicolas Sarkozy était divorcé, à l'Elysée. Et c'était un fait politique, une info politique qu'un président en exercice se remarie. Aujourd'hui ce n'est pas un fait politique de savoir s'il a une maîtresse, on s'en fout !". Reste à savoir si tous les journalistes suivront.
Pas sûr car certains considèrent que les révélations faites par "Closer" sont un fait politique avec des conséquences politiques, notamment sur la place et le rôle de la Première dame à l'Elysée. Nicolas Sarkozy, après avoir ironisé sur la question posée par la journaliste de France 24, avait à l'époque lâché le désormais célèbre "Avec Carla, c'est du sérieux". Rendez-vous demain pour savoir qui osera poser la question sur toutes les lèvres, à moins qu'une clarification soit faite par François Hollande d'ici là.