Google négocie. Selon l'AFP, le géant américain a entamé des négociations pour arriver à des accords de licence avec des éditeurs de presse européen, notamment français. Contacté par l'AFP, Google a indiqué vendredi chercher des façons nouvelles d'aider les éditeurs. "Nous voulons aider les gens à trouver du journalisme de qualité - c'est important pour une démocratie bien informée et cela aide à soutenir un monde des médias durable", a déclaré Richard Gingras, vice-président de Google pour l'information, dans un communiqué. "C'est un sujet qui nous est cher, et nous discutons avec des partenaires et cherchons des façons nouvelles d'élargir notre coopération avec les éditeurs", a-t-il ajouté.
Malgré l'adoption de la directive européenne sur le droit voisin, Google a toujours refusé de payer pour les liens vers des articles qui apparaissent dans ses résultats de recherches. Selon l'AFP, la firme américaine n'a pas changé de position sur ce sujet d'après le "Wall Street Journal", réfléchirait en fait à des accords pour développer des informations "premium". Via son programme Google News Initiative, l'entreprise travaille déjà avec des éditeurs pour stimuler leur audience et leurs abonnements.
Plusieurs éditeurs de presse, dont l'AFP, ont déposé plainte contre Google sur la question dite du "droit voisin" auprès de l'Autorité de la concurrence. Cette dernière pourrait rendre sa ddécision dans ce dossier en mars prochain. Confronté à des critiques similaires à celles essuyées par Google, Facebook a lancé en octobre un fil d'actualités dédié au journalisme "de qualité".