Ce matin, Richard Lenormand, patron du pôle radio-télé de Lagardère, était l'invité de Thomas Joubert dans "Le grand direct des médias" sur Europe 1 pour commenter l'arrivée de Thomas Thouroude à la tête de l'émission matinale "Allo Europe 1". À cette occasion, le dirigeant a expliqué que les audiences restent "difficiles" en matinée et que cette décision s'inscrit dans la logique de "donner un coup de booster" à la case.
Richard Lenormand a également été interrogé sur la situation de Jean-Marc Morandini, qui reste salarié d'Europe 1 mais qui est en retrait de l'antenne depuis l'été dernier en raison des accusations judiciaires qui pèsent contre lui. Pour rappel, l'animateur fait l'objet de plaintes pour "harcèlement sexuel et travail dissimulé" et est mis en examen, depuis le 23 septembre dernier, pour "corruption de mineurs aggravée". Et c'est précisément Thomas Joubert qui avait été appelé en renfort pour lui succéder à la tête du "Grand direct des médias".
"Jean-Marc Morandini est en retrait le temps de l'instruction sur ses ennuis judiciaires" a rappelé Richard Lenormand ce matin, avant de préciser que "Lorsque cette instruction sera terminée et s'il est totalement blanchi", l'animateur "reviendra naturellement à l'antenne". En janvier dernier, peu après sa nomination en décembre dernier, Richard Lenormand avait déclaré à nos confrères de "Capital" qu'il avait l'intention de "voir très bientôt Jean-Marc Morandini" pour "régler" la question de son éventuel retour à l'antenne.
Pour autant, l'hypothèse d'un blanchiment total de l'animateur n'est pas encore à l'ordre du jour. La semaine dernière, "Le Parisien" révélait qu'une nouvelle plainte pour harcèlement sexuel et travail dissimulé, avec constitution de partie civile, avait été déposée contre l'animateur par d'anciens comédiens de la web-série controversée "Les Faucons". L'objectif des plaignants étant désormais d'obtenir l'ouverture d'une information judiciaire.
Une plainte similaire avait également été déposée en début d'année suite au classement sans suite des premières plaintes pour "harcèlement sexuel et travail dissimulé". Le traitement judiciaire de ces plaintes reste sans corrélation avec la mise en examen de l'animateur pour "corruption de mineurs aggravée". Ce volet de l'affaire est par ailleurs toujours en cours d'instruction. Actuellement absent des antennes, Jean-Marc Morandini travaille à son retour sur CNews.