La bonne vieille méthode Coué. Ce lundi, Jean-Pierre Elkabbach a accordé une interview à "TV Mag" afin de revenir sur sa rentrée et sur une partie de l'actualité. En effet, après avoir été évincé d'Europe 1 au cours de la saison dernière, le journaliste de 80 ans avait rejoint la matinale de CNews pour réaliser une interview politique quotidienne d'une vingtaine de minutes.
Tout d'abord, il explique de nouveau son choix d'avoir rejoint CNews : "Ma vie est faite de défis. J'ai relancé France Télévisions quand j'en étais le président, j'ai créé Public Sénat... Sans hésitation, j'ai accepté la proposition de Vincent Bolloré". "Sur CNews, le défi est quotidien, il s'inscrit dans le long terme", affirme Jean-Pierre Elkabbach, avant de lancer : "CNews est un bébé de 9 mois, déjà costaud pour son âge, et il va s'imposer face à ses concurrents."
Si Public Sénat arrête son émission "Bibliothèque Médicis", l'ancien président de France Télévisions assure que l'émission va continuer d'exister. "Mais ailleurs, sous une forme renouvelée, peut-être sur Canal+, sur CNews ou sur une autre chaîne... Toutes les options sont ouvertes", déclare le présentateur, lâchant : "La seule option qui ne l'est pas, c'est de l'arrêter !"
Il s'attaque ensuite à Emmanuel Kessler, l'actuel président de la chaîne parlementaire du palais du Luxembourg : "Je me fous de ce qui la remplacera ('Bibliothèque Médicis', ndlr) sur Public Sénat, mais c'est amusant de voir que quelqu'un qui ne sera probablement plus là dans quatre mois arrête une émission en croyant que ça va faciliter sa réélection..."
Enfin, au sujet de la crise actuelle à France Télévisions, Jean-Pierre Elkabbach ne souhaite pas commenter le travail de Delphine Ernotte, présidente du groupe audiovisuel public. Selon lui, "c'est à la fin de son mandat qu'on saura si elle a été une grande présidente". "Il y a toujours des péripéties quand on dirige : des recrutements, des nominations, pour lesquels on a eu parfois raison et parfois tort", conclut-il.