Politique
Kad Merad : "Je ne crois pas que j'aurais pu jouer un élu d'extrême droite"
Publié le 8 février 2016 à 13:51
Par Benoit Daragon
Chaque lundi, retrouvez le replay des "Dessous de l'écran" de RTL, en partenariat avec puremedias.com
Kad Merad dans "Baron Noir" Kad Merad dans "Baron Noir"© Jean-Claude Lother / KWAI / Canal+
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Chaque dimanche à 19h, puremedias.com est partenaire des "Dessous de l'Ecran", l'émission médias de RTL. En studio hier pour recevoir un invité, Benjamin Meffre, journaliste pour le site, aux côtés de Philippe Robuchon. Ensemble, ils ont reçu Kad Merad, qui joue le premier rôle dans "Baron Noir", la nouvelle série politique que Canal+ lance ce soir.

Kad Merad joue un homme politique ambitieux, magouilleur et revanchard, à contre-emploi avec les rôles habituels de l'acteur, qui a reconnu d'ailleurs ne rien connaître à la politique. "Il y a des gens qui sont faits pour la politique et d'autres pas. Je ne comprends pas la politique. Donc cette série ne m'a pas dégoûté mais elle ne m'a pas non plus donné envie. Des hommes politiques, j'en rencontre parfois, mais je ne parle pas politique avec eux. Il y a pas très longtemps j'ai discuté avec François Hollande, le président, et on a parlé d'enfants, d'éducation, de nos vacances, etc. J'aurais été incapable de lui parler de politique", a-t-il expliqué.

"Je ne crois pas que je pourrais trouver des circonstances atténuantes à un type d'extrême droite"

Kad Merad se moque que le député qu'il incarne soit de droite ou de gauche. En revanche, l'acteur affirme qu'il n'aurait pas pu jouer un élu d'extrême droite. "C'est difficile... Je peux vous dire la vérité ? Je ne crois pas ! Parce qu'avec tous mes personnages, je veux avoir du plaisir. Je veux trouver le côté humain du personnage. Je veux qu'il y ait de l'empathie pour le personnage. Là, je joue un député. Un homme politique qui est de gauche mais qui pourrait être de droite. Il est sans pitié certes mais on peut avoir de l'empathie car c'est un type profondément humain, sincère, entier, un fils d'ouvrier. Je ne crois pas que je pourrais trouver des circonstances atténuantes à un type d'extrême droite... Je penserais à ma famille...", a lancé le comédien.

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L'interview a été suivie par un débat avec Nathalie Sonnac, membre du CSA, sur les quatre saisons du sport féminin. Le sage s'est dit satisfaite par l'opération de promotion du sport féminin.

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