Qui donnera le coup de sifflet final de ce match interminable ? Alors que les observateurs du ballon rond pensaient le feuilleton des droits TV de la Ligue 1 clôturé, une information dévoilée par "L'Equipe" est venue rompre cette "happy end". BeIN Sports, diffuseur d'une rencontre du championnat français par week-end, ne se serait toujours pas acquitté de la première échéance de son contrat, évaluée à 20 millions d'euros. Un retard qui a forcément un impact domino sur les finances des clubs de l'élite, lesquels n'ont pas perçu 24 % du montant qui devait leur être attribué fin août. De quoi provoquer la colère de leurs présidents, déjà bien grognons après le quiproquo de cet été.
Une co-diffusion de la Ligue 1 sur Canal+ ?
Pour justifier ce délai, le média franco-qatarien aurait avancé des contours encore flous du dit-contrat, qu'il n'a toujours pas signé, s'interrogeant sur son périmètre d'actions par rapport à l'autre diffuseur. La direction récalcitrante réclamerait ainsi des éclaircissements autour de l'accord passé entre DAZN et Free et la possibilité pour le média britannique de diffuser des extraits en quasi-direct sur ses réseaux sociaux. Autre requête, BeIN Sports souhaiterait pouvoir également co-retransmettre son affiche de Ligue 1 afin de rentabiliser son investissement. Le groupe s'associerait ainsi à un autre diffuseur qui ne possède pas les droits du produit national, sans doute Canal+, avec qui il a renouvelé in-extremis son accord de distribution exclusif.
Verdict avant le 2 octobre prochain
Des réponses devraient être apportées par la Ligue de Football Professionnel, dirigée par un Vincent Labrune reconduit en sa tête, avant le 2 octobre prochain, date du prochain conseil d'administration de l'instance. Le ton pourrait alors monter en cas de friture sur la ligne. Seule éclaircie au milieu de cette zone ombrageuse : le règlement de la première traite due par BeIN Sports concernant son contrat sur la Ligue 2.