Nadine Morano n'écouterait-elle pas les consignes ? Alors que les membres du gouvernement viennent d'être invités à ne pas créer la polémique sur les réseaux sociaux, la ministre a visiblement dérogé à la règle. Samedi, elle a ainsi publié sur son compte Twitter un véritable coup de gueule contre les "Guignols de l'info" de Canal + : "Hier soir, moment de repos je regarde Les Guignols de l'info. L'horreur ma marionnette... Je comprends pourquoi ma famille ne regarde plus".
La ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle a ensuite poursuivi : "Quand même ces gens là oublient que nous avons des enfants. Et la caricature n'est pas l'invention d'une créature !". Elle a ensuite fustigé la qualité du programme, pourtant référence en matière d'humour satirique depuis son lancement sur Canal + en 1988 : "La vulgarité tue la dérision et assassine l'humour. Les Guignols sont cachés pour mieux distiller leur médiocrité". On a connu la ministre beaucoup plus détendue... Nadine Morano en profite également au passage pour tacler les actuels auteurs du programme et dresser les louanges de Bruno Gaccio, auteur de sketchs pour les Guignols de 1992 à 2007 : "Du temps de Bruno Gaccio, ils me faisaient rire. Reviens Bruno ! Toi au moins tu sais caricaturer, ta plume est acide mais juste"
Celle qui a recemment fait condamner un journaliste pour diffamation s'était déjà indignée du traitement que lui réservaient les "Guignols de l'info". Elle avait ainsi déclaré : "Ma marionnette est moche, bête et ridée." Véritable tête de turc des humoristes et notamment des trublions de Canal + comme "Le Petit Journal" animé par Yann Barthès, elle est souvent la cible des moqueries suite à des apparitions médiatiques plutôt maladroites. En avril dernier, elle avait ainsi fait le "buzz" en confondant le chanteur Renaud et le constructeur automobile Renault lors de "la Matinale" sur la chaîne cryptée. Avec ces nouvelles déclarations sur son Twitter, Nadine Morano risque à nouveau d'inspirer les humoristes pour le plus grand bonheur des téléspectateurs.