Les comparaisons entre les affaires Nabilla et Jouyet-Fillon se multiplient. Lundi, c'est Bruno Le Roux qui s'était lancé le premier. Le patron des députés socialistes à l'Assemblée nationale s'était ce jour-là agacé sur i-TELE d'une affaire "interne à la droite", comparant cette guerre des chefs à l'UMP avec l'affaire Nabilla, mise en examen le week-end dernier pour "tentative d'homicide volontaire" contre son compagnon Thomas.
"Passer un week-end sur les relations entre ceux qui se donnent des coups de couteau, que ce soit Nabilla et Thomas ou que ce soit François et Nicolas... Très franchement, on n'a rien d'autre à faire au moment où on parle du budget, des investissements de l'Europe ?" s'était interrogé le député, assumant totalement sa comparaison osée.
Ce matin sur France Info, Olivier Besancenot l'a reprise à son compte. Interrogé par Jean-François Achilli sur l'ampleur donnée à l'affaire Jouyet-Fillon, l'ancien leader du NPA a fait part de sa lassitude. "Ce qui commence un peu à me saouler, c'est qu'en effet on peut amuser la galerie pendant 24h, pendant 2 jours, pendant trois jours, ça devient un petit peu lassant ! Pour savoir qui a poignardé qui, qui est Nabilla dans l'histoire... au bout d'un moment, on s'en moque un petit peu" a-t-il lâché.
Même inspiration du côté de Charlie Hebdo. L'hebdo satirique en grande difficulté financière a lui aussi choisi de faire sa Une sur cette comparaison entre les deux affaires.