Toute la journée, Patrick Cohen et Léa Salamé de France Inter sont les invités de puremedias.com. Suite et fin de notre journée spéciale avec les bonus : et si c'était à refaire ?
Propos recueillis par Julien Bellver et Benoît Daragon.
Patrick, découper votre carte de presse devant les micros et les caméras d'Inter en soutien à Pascale Clark, vous le referiez ?
PC : Je le referais en complétant mon propos par ce que j'ai dit le lendemain, sur les précaires, ceux qui ont du mal à avoir accès à la carte. Effectivement, c'est mon regret, je me suis rendu compte que ce que je faisais et disais pouvait être choquant pour ceux qui se battent pour avoir un contrat et la carte de presse.
LS : On t'a dit de faire court Patrick ! (Rires)
PC : Je suis en train de te rendre tous tes débords de 7h50, il y en a deux heures ! (Rires)
Léa, Jean-Pierre Mocky qui vous trouve "baisable" avec comme seule réaction de votre part un grand sourire ?
PC : Il est très vieux ! Pardon...
LS : Je sourirais de la même manière.
Vous n'avez pas signé le manifeste des journalistes qui dénonce le sexisme en politique...
LS : Elles ont raison de le faire mais je n'aurais pas signé.
PC : Il y a un petit problème de hiérarchie de l'info quand même, non ? La question du sexisme et de la place des femmes en politique, ça ne concerne pas que 40 journalistes ! Des millions de femmes en sont victimes... Chacun est légitime à faire valoir ses droits mais il y a quand même une légitimité inversée dans ce cas précis.
Patrick, faire un parallèle entre les propos de Bernadette Chirac et la chanson "La complainte de la vieille salope", vous le referiez ?
LS : Moi j'ai désapprouvé ! C'était malheureux, je lui ai dit.
PC : Ca vient du film "Tatie Danielle", ça correspondait bien à ce qu'on entendait. "La complainte de la vieille salope", c'était le titre de la chanson. Aurais-je du le citer ?
LS : Non...
Patrick, danser et chanter du France Gall devant les caméras de "C à vous" ?
PC : Ca m'amuse, je n'en suis pas spécialement fier mais ce n'est pas honteux.
Si l'interview de François Hollande était à refaire demain dans vos studios, quelle serait votre première question ?
PC : Encore deux ans ?
LS : Que restera-t-il de votre quinquennat ?
PC : Les anniversaires, ça m'ennuie. Plutôt : fallait-il vraiment parader avec les émirs dans le Golfe ? On commencerait par ça je pense... Tu ne crois pas ?
LS : Oui, ou est-ce que vous allez nous fliquer avec le projet de loi sur le renseignement ?