Politique
Remaniement : Qui est Franck Riester, le nouveau ministre de la Culture ?
Publié le 16 octobre 2018 à 10:05
Par Benjamin Meffre
Le député de 44 ans remplace Françoise Nyssen rue de Valois.
Franck Riester Franck Riester© Abaca
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Nouveau visage pour le ministère de la Culture. Par communiqué, l'Elysée a annoncé aujourd'hui le remplacement de Françoise Nyssen par Franck Riester. Sa nomination n'est pas une surprise tant son nom circulait depuis plusieurs jours pour prendre les commandes de la rue de Valois. Les dossiers épineux ne manqueront pas pour le nouveau ministre, au premier rang desquels la réforme de l'audiovisuel, privé comme public, voulu par l'exécutif et attendu pour courant 2019.

Spécialiste des médias

Député de Seine-et-Marne depuis 2007, Franck Riester connaît bien les médias pour avoir été membre de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale, chargé de traiter les problématiques de ce secteur. Le parlementaire a également été rapporteur du projet de loi Hadopi 1 et Hadopi 2 sur la propriété intellectuelle durant le mandat de Nicolas Sarkozy. Franck Riester a également été secrétaire national à la communication au sein de son ancien parti, Les Républicains. En 2011, il est aussi l'auteur d'un rapport intitulé "Création musicale et diversité à l'ère numérique".

Partisan de la création d'une "BBC à la française" regroupant France Télévisions et Radio France, Franck Riester s'est aussi prononcé en faveur d'une réforme de la redevance afin de la transformer en contribution universelle, autrement dit payée par tous, y compris ceux qui n'ont pas de téléviseur. Dans une interview récente à "L'Opinion", le parlementaire s'est aussi dit favorable à plusieurs reprises à une suppression progressive mais totale de la publicité sur le service public, hors parrainages sportifs.

Soutien de Bruno Le Maire

Membre de l'UMP puis de Les Républicains, Franck Riester a été exclu de son parti en octobre 2016 après avoir exprimé à plusieurs reprises ses critiques contre sa "droitisation". En novembre 2017, il a participé à la création d'Agir, un mouvement se présentant comme la "droite constructive". Lors des primaires à droite pour la présidentielle de 2017, le parlementaire avait soutenu Bruno Le Maire au premier tour, son nouveau collègue au gouvernement, avant de se ranger derrière Alain Juppé au second tour, face à François Fillon.

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