De passage dans "C à vous" pour la promotion de son spectacle "Certifié conforme", Stéphane Guillon en a profité pour critiquer... son employeur. Au cours de l'émission, qui a rassemblé 988.000 téléspectateurs hier, l'humoriste s'est moqué de Karine Le Marchand, a taclé la politique d'Anne Hidalgo, avant d'évoquer la situation à Canal+, un groupe auquel il appartient depuis 2003. Alors qu'Anne-Elisabeth Lemoine lui fait remarquer qu'il n'est "pas tendre avec Vincent Bolloré" dans ses tweets, celui qui officie dans "Salut les Terriens" sur C8 a assuré avoir "une liberté totale" avant d'évoquer sa vision de l'arrivée du milliardaire breton à la tête du groupe.
"Est-ce que je suis triste de ce qu'est devenue Canal+ ? Oui, extrêmement triste", a expliqué l'ancien trublion de France Inter, évoquant son attachement à la chaîne cryptée. "Je dois tout à cette chaîne. Ce qu'est devenue Canal+ en tant que spectateur m'attriste énormément", a-t-il critiqué, fustigeant les récents changements opérés par Vincent Bolloré, comme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTELE. "C'est pas parce que vous achetez quelque chose que vous avez le droit de faire n'importe quoi".
"Si j'achète un appartement haussmannien, je ne vais pas tout foutre par terre, tout casser" a-t-il poursuivi, lançant à l'égard de son employeur, "je pense que vous êtes redevable de l'histoire d'une chaîne (...) Si vous arrivez à France Inter, vous n'engagez pas Cauet et vous ne demandez pas aux chroniqueurs de se mettre une plume dans le cul, vous comprenez ce que je veux dire ? Il y a une histoire, une culture". Puis il a conclu : "Cela n'aurait pas été grave si Bolloré avait acheté TF1". Vincent Bolloré et la première chaîne apprécieront. Quelques instants plus tard, l'humoriste, qui se dit "désolé" de ce qui se passe à Canal+, glisse à Anne-Sophie Lapix : "maintenant, si je suis viré demain à cause de tout ce que je vous ai dit là, ce serait bien d'avoir une petite place". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.