"Hello la France, hello l'Europe", a lancé La Zarra. Onze jours après la polémique qui a secoué la délégation française de l'Eurovision, la chanteuse québécoise est sortie du silence hier soir. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l'interprète du tube "Evidemment" se dit "plus que jamais déterminée à porter avec fierté et amour les couleurs de la France" lors de la grande finale du concours européen de la chanson qui se déroulera le samedi 13 mai prochain à Liverpool et en direct sur France 2.
"Je voulais absolument vous adresser ce message de remerciement. Avant que la compétition ne commence, je voulais remercier chacun d'entre vous, pour votre soutien, votre amour et vos messages. Vous m'avez donné une force inimaginable et je voulais vous rassurer. C'est dans les moments les plus difficiles que l'on voit les gens qui nous aiment et la puissance de l'amour", a-t-elle déclaré sans aborder frontalement les polémiques. "Même si on ne peut pas toujours faire l'unanimité, vous avez été si nombreux à me dire que vous croyez en moi et en ma chanson. En notre chanson ! Et c'est tout ce dont j'ai besoin. Restons concentrés sur l'essentiel. On est prêts et même plus que prêts ! Nous allons faire scintiller la scène de Liverpool. Nous avons préparé un spectacle éblouissant, dangereux et 'so chic' à la française'", a-t-elle ajouté.
Mais que se passe-t-il vraiment autour de La Zarra ? Samedi 15 avril 2023, alors qu'elle devait se produire sur la scène de l'"Eurovision in Concert" à Amsterdam, un des rendez-vous immanquables des représentants à l'Eurovision dans leur campagne officielle pour la victoire, l'interprète d'"Evidemment" n'est jamais montée sur scène. À la dernière minute, la jeune femme a annulé sa prestation et a mis fin à sa promotion jusqu'au 13 mai prochain, date de la finale de la 67e édition du concours.
En effet, une heure avant son passage sur scène, la délégation française a indiqué aux organisateurs que la jeune femme était "très faible émotionnellement" et qu'elle ne pourrait pas se produire sur scène, ont rapporté nos confrères du "Parisien" présents sur place. Mais quelques minutes plus tard, rebondissement : convaincue par son entourage, La Zarra est tout de même montée dans un taxi pour se rendre à la salle de spectacle. Problème, après quelques minutes, la chanteuse craque et annule tout. "Demi-tour, retour à l'hôtel. La Zarra ne ressortira plus de sa chambre avant son train de retour en France, dimanche", a écrit le journal francilien.
"Annuler une heure avant, cela n'était jamais arrivé. On a eu aucune explication, à part des problèmes personnels", a expliqué René Romkes, l'organisateur de la soirée, à nos confrères. Très en colère contre la chanteuse, ce dernier a fustigé le comportement de La Zarra sur ses réseaux sociaux. Samedi, la Québécoise avait violemment critiqué son hébergement sur Instagram. "Vraiment je vous aime à la folie parce que dormir dans une chambre qui sent la moisissure quand tu as une voix aussi merveilleuse que la mienne... Comment dire, j'ai lavé ma chambre à l'eau de javel moi-même tellement c'était sale. Il y a même des oreillers avec des taches de sang ! C'est très gai tout ça", avait-elle râlé.
Des stories qui ont rendu folle de rage l'organisation. "Elle n'a pas signalé de problème aux gérants de l'établissement ! Si cela avait été le cas, ils lui auraient proposé une autre chambre. Bref, c'est du total bullshit ! Good luck to France in Eurovision... #DIVA", a répondu René Romkes au "Parisien". De son côté, France 2 a dénoncé "un lynchage" de la presse envers la chanteuse.