Pendant tout l'été, puremedias.com vous propose de redécouvrir chaque jour le générique d'un programme culte du petit écran. Jeu quotidien, divertissement, série étrangère ou saga de l'été, ils ont parfois marqué des générations entières ! En cette fin de semaine, place à une émission que tout le monde regardait sans forcément l'avouer, une émission qui faisait partie de ces petits plaisirs coupables, comme aime souvent à nous les offrir la télévision : "Y'a que la vérité qui compte", diffusé chaque lundi en deuxième partie de soirée sur TF1 avec en moyenne 3 millions de téléspectateurs au rendez-vous.
Produit et présenté entre 2002 et 2006 par Pascal Bataille et Laurent Fontaine, le divertissement se proposait de mettre en relation deux personnes, séparées en plateau par un rideau. La première avait fait la démarche de contacter la production pour pouvoir nouer le dialogue, que ce soit après des amours passées, des disputes de longue date ou simplement pour faire une annonce. La personne invitée se rendait dans "Y'a que la vérité qui compte" sans savoir qui l'attendait sur place. Après une première confrontation par écrans interposés, elle avait le choix de répondre favorablement à la demande en faisant ouvrir le rideau. Le cas échéant, elle repartait en coulisses en laissant son interlocuteur dans le désarroi.
En coulisses, une certaine Rebecca Hampton, devenue célèbre ensuite grâce à son rôle de Céline Frémont dans "Plus belle la vie" - et remplacée plus tard par Daphné Desjeux - accueillait les invités qui étaient ensuite laissés entre les mains du fameux Sam, jeune homme à la plastique parfaite dont la particularité était de ne jamais prononcer un seul mot et qui n'était autre que le fils du rédacteur en chef de l'émission. Sa seule mission officielle était de conduire les anonymes dans le couloir en direction du plateau, mais en réalité, il était également monteur et casteur. Sam Richez a publié un livre en 2008 intitulé "La vérité est au bout du couloir" dans lequel il livre un récit mitigé de son expérience.
Le programme s'est illustré dans la rubrique des faits divers. En 2004, un homme vexé d'avoir été rejeté en plateau par son ex-femme l'avait agressée sexuellement quelques jours après la diffusion de l'émission. L'homme avait été condamné à cinq ans de prison, dont quatre avec sursis l'année suivante.
"Y'a que la vérité qui compte" a également fait l'objet en 2005 d'un documentaire sur ses coulisses, "20 minutes de bonheur", réalisé par Oren Nataf et Isabelle Friedman, dont Pascal Bataille et Laurent Fontaine, insatisfaits du résultat final, ont tenté en vain d'empêcher la diffusion. Cette même année, une journaliste de "Télérama" a réussi à piéger les producteurs en inventant une histoire de toutes pièces avec l'aide d'une amie afin de pouvoir venir en plateau pour découvrir comment se concevait l'émission. puremedias.com vous propose de revoir le générique de "Y'a que la vérité qui compte" et de réécouter sa musique entêtante.
À voir aussi dans la collection d'été "Un jour, un générique" :
Un jour, un générique : "Le Bigdil"
Un jour, un générique : "Le grand échiquier" (Antenne 2)
Un jour, un générique : "Intervilles"
Un jour, un générique : "Dolmen"
Un jour, un générique : "Je suis une célébrité, sortez moi de là !" (2006)
Un jour, un générique : "Friends"
"Un jour, un générique" : "Olive et Tom"
"Un jour, un générique" : "La petite maison dans la prairie"
"Un jour, un générique" : "Le Château des Oliviers"
"Un jour, un générique" : "Une famille formidable"
"Un jour, un générique" : "Malcolm"
"Un jour, un générique" : "Le Juste Prix"
"Un jour, un générique" : "Les aventures de Tintin"
"Un jour, un générique" : "Le Prince de Bel-Air"