Fin de mission en vue pour Jean-Luc Hees. Le mandat du patron de Radio France se termine en mai prochain. Et, selon les modalités de la nouvelle loi sur l'audiovisuel, le CSA désignera dès mars la personne qui dirigera les radios publiques jusqu'en 2019. Pour l'instant Jean-Luc Hees reste muet sur son intention de briguer ou non un deuxième mandat, mais sa candidature ne fait aucun doute. Il n'a pour le moment qu'un seul adversaire : Bruno Patino, le directeur général des programmes de France Télévisions, qui ne cache pas être attiré par le poste. Les autres personnalités pressenties ont toutes décliné le job...
Ce midi, Aurélie Filippetti a défendu le bilan de l'actuel PDG de Radio France. Lors d'un déjeuner avec l'association des journalistes médias (AJM), auquel puremedias.com participait, la ministre de la Culture et de la Communication a indiqué qu'elle n'avait rencontré "aucune difficulté particulière" avec le dirigeant, citant en exemple un "travail correct" effectué par ses services et l'entreprise sur le dernier correctif budgétaire. La ministre a jugé favorablement la gestion et les audiences du groupe, rappelant cependant que Radio France avait un modèle économique qui la préservait des grandes difficultés rencontrées par France Télévisions. Elle a refusé de revenir sur le très sec coup de téléphone qu'elle avait passé à Jean-Luc Hees en septembre après l'annonce de l'embauche de Frédéric Mitterrand sur France Inter.
Depuis la loi qu'elle a souhaité et dont l'adoption entre dans sa phase définitive, Aurélie Filippetti n'a cependant plus son mot à dire dans le choix des dirigeants de l'audiovisuel public. "Le CSA jugera les projets proposés par les différents candidats", a-t-elle rappelé. Des projets sur lesquels sont en train de plancher toutes les personnes intéressées par le poste...