L'animatrice prend la défense de sa chroniqueuse. Le mardi 23 mai dernier, l'humoriste Florence Mendez avait posté un message sur Instagram expliquant avoir été virée du groupe M6 après avoir traité le ministre de l'Intérieur Gérarld Darmanin de "violeur" dans la rue le 29 mars dernier, près des locaux de la Six. Elle collaborait depuis trois saisons avec la chaîne Teva dans l'émission "Piquantes", animée par Nicole Ferroni.
Ce matin, sur son compte Instagram, Nicole Ferroni a réagi au communiqué de sa chroniqueuse : "Avec un peu de délai (le temps que mon cerveau digère), ce message à titre individuel - il n'engage que moi - pour faire suite à l'éviction de ma collègue Florence Mendez de notre émission 'Piquantes'". "Son éviction n'est pas une décision que je partage. La direction sait que je la conteste également en raison de sa disproportion", a-t-elle souligné.
"Aussi, depuis le mois de mars, suite à cet événement, plusieurs propositions ont été soumises en interne à la direction pour oeuvrer pour un retour de Florence : doléances, lettre d'excuses, mais également le fait de revêtir Florence d'un sombrero et d'une grosse moustache et de la renommer Pedro Sanchez pour l'ensemble de la saison 4, afin qu'elle puisse travailler avec nous sans que sa présence n'affecte qui que ce soit", a poursuivi Nicole Ferroni. Et d'indiquer : "Malheureusement, ces propositions n'ont pas trouvé l'écho positif attendu".
Pour sa part, la présentatrice "n'a pas fait le choix de la démission" : "Certains y verront un choix de lâcheté, pour garder mon poste/mon pognon, mais j'espère que d'autres accorderont à cette décision qui n'implique pas que moi un peu plus de nuance". "Florence a toute mon amitié et mon admiration. Si une émission veut nous la voler, je ne peux que le comprendre. Et si par ailleurs, notre direction veut bien changer d'avis, qu'elle soit assurée qu'il n'est jamais trop tard", a-t-elle lancé. Et de conclure : "Si vous le faites, en témoignage de ma gratitude, j'offrirai le champagne et je vous serrerai fort dans mes bras. Mais avec votre consentement bien sûr, car nous, on sait ce que mot veut dire (contrairement à certains ministres... mais aujourd'hui, on ne dira pas lequel, car j'aimerais bien que Florence revienne)".