Une suite était logiquement attendue. Sorti sur la plateforme Netflix le 5 juin dernier, "Sous la Seine" a connu un succès fulgurant en France comme à l'international, atteignant en trois mois les cent millions de vues. Le long-métrage de Xavier Gens, porté par Bérénice Béjo et Nassim Lyes, est même devenu la première production tricolore à passer ce cap symbolique sur la plateforme de streaming, malgré des critiques mitigées. Si un second volet avait déjà été esquissé par son réalisateur, son actrice phare a confirmé la validation de ce projet dans les colonnes de "La tribune du dimanche". "En septembre 2025, nous tournerons 'Sous la Seine 2'", a-t-elle révélé à nos confrères.
Bérénice Béjo a profité de cet entretien fleuve pour dévoiler quelques détails sur le sujet de ce nouvel opus. "Ce ne sera pas une simple suite. Il s’agit d’un autre film, très différent… mais toujours avec un requin", a consenti à dire celle dont le personnage d'océanographe se retrouvait seule au monde dans un Paris disparu sous les eaux et envahi de requins. Le film de squales, totalement validé par Stephen King, s'achevait en effet sur la fameuse épreuve de triathlon que la maire de la capitale souhaitait à tout prix maintenir, quitte à mettre en danger l'intégrité physique des athlètes.
D'ailleurs, la comédienne césarisée a indiqué que ce carton mondial lui avait valu "des demandes particulières", dont une émanant d'Anne Hidalgo, incarnée à l'écran par Anne Marivin. "Elle m'a proposé de sauter avec elle dans la Seine. J'ai décliné", a-t-elle confié, laissant l'élue se baigner seule dans le fleuve, à quelques jours du début des Jeux Olympiques 2024. "Elle m'a aussi demandé si elle avait servi de modèle pour le personnage de la maire. En fait, c'est plus un mélange d'elle et de Valérie Pécresse", a rajouté l'interprète de Sophia. Quelques mois auparavant, elle avait indiqué sur le plateau de "Quotidien" que la dirigeante politique avait été amusée par le scénario. "Je l'ai rencontrée et franchement, elle était morte de rire. Elle était plutôt hyper positive sur le film, et m'a demandé 'mais pourquoi cette maire n'écoute pas ?'. Je lui ai dit que c'était une question d'argent", avait-elle souligné.