Nouvel épisode dans la petite guéguerre entre RMC et Europe 1. Tout juste auréolé de son interview du président de la République ce matin sur RMC/BFMTV, Jean-Jacques Bourdin a accordé un entretien de débriefing à nos confrères de Télé 2 Semaines.
L'anchorman de RMC a commencé par révéler que la venue de François Hollande sur son plateau n'avait été calée que ce week-end. "Dimanche soir, j'ai reçu un coup de fil de l'Élysée. On m'a dit que le président acceptait de venir si je le souhaitais. J'ai dit d'accord, raconte Jean-Jacques Bourdin. François Hollande n'a posé aucune condition, ce qui était essentiel pour moi. Je considère que c'est un invité comme un autre. J'ai toujours dit que je ne varierai pas d'un millimètre la configuration habituelle de l'interview du matin".
Interrogé aussi à propos de l'interview de Valérie Trierweiler ce matin sur Europe 1, l'animateur de RMC en a profité pour tacler la station concurrente : "Ils font ce qu'ils veulent, c'est leur problème. Moi, je suis dans le direct et le face-à-face. Eux, ils sont dans le people". Avant d'ajouter : "J'ai lu le script de l'interview de Valérie Trierweiler. Franchement, cela n'a aucun intérêt. Europe 1 a cherché le petit coup. Ils sont verts que François Hollande ne soit pas venu chez eux... Tout simplement !". S'il n'est pas venu cette fois, rappelons quand même que le président de la République avait déjà accordé une interview à Europe 1 en décembre 2012 après son voyage en Algérie.
Jean-Jacques Bourdin a aussi répondu à Nicolas Canteloup, qui s'est moqué de lui ce matin. D'habitude très agacé par ses sketchs, il a cette fois préféré prendre les choses avec philosophie. "Qu'il continue à ironiser sur mon ton, j'en suis très heureux. C'est une consécration" a-t-il simplement commenté.
Un peu plus tôt sur Europe 1, Nicolas Canteloup s'en était pris à BFM, pour "Bières-foot et médias" et à RMC, pour "Rillettes-merguez et calcio". Après s'être lui même moqué de l'interview de Valérie Trierweiler sur Europe 1, l'imitateur avait une nouvelle fois raillé la "beaufitude" supposée de RMC et de ses auditeurs. Il avait ainsi imaginé un Jean-Jacques Bourdin accompagné de ses deux éditorialistes, "Maître Kanter" et "Coach Courbis", prenant notamment au téléphone une succession de chauffeur(e)s de taxi mal dégrossis ne posant aucune véritable question à François Hollande. Nicolas Canteloup avait conclu son imitation en imaginant le journaliste de RMC-BFMTV au bistrot après la fin de l'interview avec le chef de l'Etat : "Jacky, tu me remets la petite soeur. Pas trop de mousse ! Jacky, tu ne mégotes pas sur les olives et les cacahuètes !".