Chaque dimanche à 19h, puremedias.com est partenaire des "Dessous de l'Ecran", l'émission médias de RTL. Hier, Quentin Vinet et Benoît Daragon ont reçu Manuel Tissier, le président de la société des journalistes (SDJ) de France 2.
Demain, les 600 journalistes de France 2 , France 3 et du site FranceTV info, sont appelés à voter pour ou contre une motion de défiance envers Michel Field, le nouveau patron de l'information de France Télévisions. Plus de quatre mois après son arrivée, Michel Field a réussi à se mettre une partie de la rédaction à dos, avec ses nombreux changements opérés dans la grille de France 2, la préparation compliquée de l'émission avec François Hollande, ses sorties médiatiques jugées trop légères, sans parler du projet de chaîne info, dont le choix de nom crée des tensions en interne et bien sûr le projet de fusion des rédactions nationales, toujours aussi contesté à France 3.
Avant le scrutin, Michel Field a promis qu'il ne démissionnerait pas et a renoncé à externaliser la production de la future émission politique hebdomadaire que va présenter à la rentrée Karim Rissouli. Delphine Ernotte, la patronne de France Télé, lui a répété sa confiance. "La vraie question qui va se poser quand on va connaître le résultat c'est : peut-on continuer à travailler avec un patron avec qui on a perdu la confiance ? Il est arrivé à un point où sa parole est totalement disqualifiée. (...) Il a rempli en quelques semaines toutes la cases d'une not to do list. (...) Il franchit ligne rouge sur ligne rouge dans ses choix, dans son expression et dans sa façon de manager", a estimé hier soir, en direct, Manuel Tissier.
Le président de la société des journalistes (SDJ) de France 2 a une nouvelle fois dénoncé la "préparation erratique" de l'émission "Dialogues citoyens". "L'émission n'était pas indigne mais pas révolutionnaire. Comme tout ce genre d'émission, elle a été préparée avec l'Elysée mais elle a prêté le flan à la critique car sa préparation était trop solitaire et opaque. Ca instille le poison du doute et c'est le pire qui puisse arriver et ça peut nous faire perdre le trésor d'indépendance", a-t-il ajouté.
Cette interview a été suivie d'un débat sur l'avenir de "Nouvelle Star" puisque les audiences du télé-crochet, désormais diffusé sur D8, n'ont jamais été aussi faibles...
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