Après Pascale Clark ou le duo Collin/Mauduit, c'est au tour de Sophia Aram de quitter la matinale de France Inter, comme le révéle ce matin TéléObs. Cette décision aurait été prise d'un commun accord entre les deux parties. En cause : l'arrivée prochaine de l'humoriste aux commandes du nouveau talk show quotidien de France 2, auquel la comédienne veut consacrer l'intégralité de son temps. Elle fera sa dernière chronique après-demain, mercredi.
Samedi, puremedias.com vous révélait en effet l'arrivée de Sophia Aram à la tête du nouvel access de la chaîne publique. Après le refus de Laurent Ruquier, France 2 a choisi un magazine produit par Morgane Production ("La maison préférée des Français", "Le village préféré des Français") dont le mot d'ordre est de revenir sur ce qu'il y a de positif dans l'actualité. Pour incarner ce programme, la chaîne a néanmoins dû faire face à de nombreux refus ou n'a pas donné suite avec certains. Parmi eux, Frédéric Lopez, Stéphane Bern, Flavie Flament, Marie Drucker, Nathalie Iannetta ou plus récemment Anne-Elisabeth Lemoine. Finalement, France 2 s'est tournée vers Sophia Aram.
Après ce talk-show, France 2 ne proposera non plus deux mais un seul jeu qui sera produit et animé par Nagui. Il pourrait s'agir de "N'oubliez pas les paroles", à moins que l'émission testée cet été, "Le Cube", emporte les suffrages de la chaîne publique. Enfin, juste avant le 20 Heures, France 2 proposera un programme court. Deux émissions de ce type sont en tournage actuellement : "Y'a pas d'âge" est une fiction de 7 minutes portée par Jérôme Commandeur, Claude Brasseur, Marthe Villalonga et Arielle Dombasle. "Parents, mode d'emploi" est portée à l'écran par les comédiens Alix Poisson et Arnaud Ducret.
"Le billet de Sophia Aram" était programmé deux fois par semaine à 8h55 sur France Inter depuis novembre 2010. L'humoriste était notamment connue pour ses chroniques parfois acerbes et ses passes d'armes souvent vives avec de nombreux politiques comme Nadine Morano ou Marine Le Pen. Sophia Aram avait également créé la polémique en mars 2011 en traitant, dans une de ses chroniques, les électeurs du Front national de "gros cons".