Un livre écoulé à 750.000 exemplaires ne suffisait sans doute pas à régler ses comptes. "Merci pour ce moment", best-seller de 2014 arrive en édition poche, l'occasion pour Valérie Trierweiler d'accorder un entretien "exclusif" à Frédéric Gerschel, journaliste/confident/ami au Parisien/Aujourd'hui en France. Si son fils Léonard s'était montré plutôt clément envers François Hollande dans une récente interview, maman enfonce le clou et se paye une nouvelle fois le chef de l'Etat sur le terrain de l'intime. Morceaux choisis.
Le devoir de réserve ? Valérie Trierweiler s'en moque. Pour elle, il s'impose aux élus et fonctionnaires. "La contrepartie est un devoir de respect (...) et chacun a pu juger de la manière dont j'ai été respectée". Elle ne regrette rien et veut juste qu'on la considère "non pas comme une ex mais comme la femme et journaliste que je suis, sans être épiée et pourchassée". Avec cet entretien, c'est mal parti.
Ségolère Royal. "Ils sont indissociables (avec François Hollande)". Selon elle, un couple de pouvoir. "Tous les deux partagent un goût immodéré pour la politique. Le pouvoir est leur raison de vivre, leur obsession commune", explique-t-elle. Elle considère avoir été "l'instrument" de François Hollande pour accéder à l'Elysée. "J'ai été naïve, ce n'est pas ce sang-là qui coule dans mes veines, j'ai cru à notre amour, mais il n'y avait pas de place pour une autre femme dans cette histoire", détaille Valérie Trierweiler visiblement toujours amère. Puis elle conclut : "Maintenant ils peuvent se retrouver et s'entraider et utiliser à leur profit les médias et le pouvoir dont ils raffollent, rien de nouveau sous le soleil".
Journaliste. Valérie Trierweiler le rappelle à longueur d'interview, elle est jour-na-liste ! Son livre ? "Un témoignage sur le coeur et le fonctionnement du pouvoir". "Je n'ai jamais cessé d'être journaliste, je me suis toujours sentie journaliste. Je ne suis pas romancière, je ne sais pas inventer", martèle-t-elle.
L'argent. Désormais millionnaire grâce aux droits d'auteur de son livre, Valérie Trierweiler veut devenir propriétaire de son logement. Pour le reste, cela ne regarde pas les lecteurs ! "Je n'ai pas à faire étalage de ce que j'ai donné et de ce que je donnerai". La pudeur sans doute...