Journaliste politique pendant plus de quinze ans, Valérie Trierweiler a visiblement du mal à supporter l'attitude de la presse à son égard depuis l'élection de son compagnon François Hollande à la présidence de la République. Pendant la campagne, elle s'était déjà violemment emportée contre la rédaction de Paris Match, dans lequel elle continue à tenir une chronique littéraire, après s'être retrouvée à la une du magazine. Depuis le 6 mai, Valérie Trierweiler n'a cessé de réclamer aux journalistes de respecter sa vie privée. 72 heures après l'élection de François Hollande, elle avait ainsi demandé, sur Twitter, à ses conseurs et confrères de "ne pas camper devant (leur) domicile" parisien.
Depuis mi-juin, après son tweet de soutien à l'adversaire de Ségolène Royal aux élections législatives, Valérie Trierweiler a fait profil bas, allant même jusqu'à supprimer l'intégralité de ses messages sur le réseau social. Mais en cette période de vacances estivales, la première dame de France fait un retour fracassant à la une de la presse people. En tenue légère en plus, après avoir été photographiée en maillot de bain en train de se baigner avec François Hollande à Brégançon. Après avoir circulé sur la Toile, ces images ont été publiées en couverture du magazine VSD qui explique dans son édito avoir été menacé par Valérie Trierweiler.
"Au moment où nous bouclions ce numéro, nous avons reçu un coup de fil d'un 'confrère' très proche de la première dame. Valérie Trierweiler, nous expliquait-il, allait nous traîner en justice si nous publiions des photos d'elle et de François Hollande se baignant à Brégançon", explique le rédacteur en chef adjoint de VSD, Mathieu Janin, visiblement agacé par l'attitude de la première dame. "De qui se moque-t-on ? En plein plan com' depuis le début de leurs vacances - et je prends le train pour aller dans le Midi, et je me balade en ville au milieu des touristes -, le couple présidentiel n'ignore rien des risques d'être photographié lorsqu'il se baigne à Brégançon", poursuit-il avant de reprocher à Valérie Trierweiler de continuer de "penser qu'elle peut régenter les médias".