Pendant tout l'été, puremedias.com vous propose de redécouvrir chaque jour le générique d'un programme culte du petit écran. Jeu quotidien, divertissement, série étrangère ou saga de l'été, ils ont parfois marqué des générations entières ! Aujourd'hui, si vous entendez la phrase "Ne zappez pas !", vous penserez sûrement à une émission qui a marqué les années 1990 sur TF1 : "Tout est possible". Son animateur, Jean-Marc Morandini, qui fête aujourd'hui ses 54 ans, était à l'époque un jeune homme inconnu du grand public.
Mais difficile de passer à côté du journaliste marseillais, qui était présent dès le générique du programme et a fait briller les audiences de TF1 en deuxième partie de soirée entre 1993 et 1997. La première apparition télé de Lolo Ferrari, le 29 décembre 1993, permet même au show d'atteindre 62% de part de marché. D'abord mensuel, "Tout est possible", produit par Pascale Breugnot, devient dès sa deuxième saison un rendez-vous hebdomadaire.
Ereintée par la critique, l'émission s'est distinguée dès ses débuts par sa propension à collectionner les sujets voyeuristes avec des anonymes venus témoigner en plateau. Homme qui se rend compte au bout de plusieurs années de vie commune que sa compagne n'est pas une femme, ancien détenu de bagne pour enfants, hermaphrodite ou encore curé transexuel... Une recette magique que Thierry Ardisson résumera ainsi quelques années plus tard dans "Tout le monde en parle" : "Du cul, de l'angoisse, des larmes". En 1997, "Tout est possible" a fait les frais de la fameuse "quête de sens" voulue par Etienne Mougeotte, ex vice-président de TF1.
"J'ai animé une émission sur TF1. La presse a jugé. J'ai été plus souvent trahi qu'aimé. Et j'en ai pris... plein la gueule. Je pensais que l'audience justifiait tout. À tort. J'ai payé mon erreur. J'ai souffert, mais j'ai appris à dire non. Et je le redirai s'il le faut", a analysé avec le recul l'animateur dans son livre "Le bal des faux culs", paru en 2004.
L'après "Tout est possible" a ressemblé à un long chemin de croix pour Jean-Marc Morandini, qui a finalement trouvé sa planche de salut à la radio, d'abord sur RMC, puis sur Europe 1 avec une émission médias qu'il a animé jusqu'en 2016, année où, accusé dans des affaires de moeurs, il a été évincé de la station du groupe Lagardère. De retour à la télévision depuis quelques années, il officie avec succès sur NRJ 12 avec ses émissions de faits divers et sur CNews avec le rendez-vous média quotidien intitulé "Morandini Live". puremedias.com vous propose de revoir le générique de "Tout est possible".
À voir aussi dans la collection d'été "Un jour, un générique" :
"Un jour, un générique" : "Le Bigdil"
"Un jour, un générique" : "Le grand échiquier" (Antenne 2)
"Un jour, un générique" : "Intervilles"
"Un jour, un générique" : "Dolmen"
"Un jour, un générique" : "Je suis une célébrité, sortez moi de là !" (2006)
"Un jour, un générique" : "Friends"
"Un jour, un générique" : "Olive et Tom"
"Un jour, un générique" : "La petite maison dans la prairie"
"Un jour, un générique" : "Le Château des Oliviers"
"Un jour, un générique" : "Une famille formidable"
"Un jour, un générique" : "Malcolm"
"Un jour, un générique" : "Le Juste Prix"
"Un jour, un générique" : "Les aventures de Tintin"
"Un jour, un générique" : "Le Prince de Bel-Air"
"Un jour, un générique" : "Y'a que la vérité qui compte"
"Un jour, un générique" : "30 millions d'amis"
"Un jour, un générique" : "Attention à la marche !"
"Un jour, un générique" : "Ushuaïa Nature"
"Un jour, un générique" : "H"
"Un jour, un générique" : "Pokémon"
"Un jour, un générique" : "Le 6 minutes"
"Un jour, un générique" : "Le Pensionnat de Chavagnes"
"Un jour, un générique" : "Zorro"
"Un jour, un générique" : "C'est pas sorcier"
"Un jour, un générique" : "Fais pas ci, fais pas
"Un jour, un générique" : "A prendre ou à laisser"
"Un jour, un générique" : "Albert le cinquième mousquetaire"
"Un jour, un générique" : "MacGyver"
"Un jour, un générique" : "Le maillon faible"