Ces phrases qui ont marqué l'année 2017

La fin de l'année est toute proche et comme chaque année, puremedias.com propose de dresser le bilan des douze mois écoulés. Bourdes, succès ou flops ciné, séries françaises et étrangères les plus suivies, tops et flops tv... L'année a été marquée par des séquences, des clashs, mais aussi des phrases, qui ont été commentées et retweetées. Place ici à une petite petite sélection évidemment non-exhaustive des citations les plus marquantes.

"En me programmant en prime le dimanche soir, W9 m'a envoyé en tricycle sur l'autoroute".
Bertrand Chameroy
L'ancien complice de Cyril Hanouna n'a pas apprécié la programmation incompréhensible et aléatoire de son émission "OFNI, l'info retournée", sur W9. "Il me semble que la chaîne a voulu aller trop vite en imposant des changements éditoriaux avant Noël, et de grille en début d'année", analysait Bertrand Chameroy au début de l'été dans une interview accordée à nos confrères de "Télé Star". Conséquence, les audiences d'"OFNI" s'étaient effondrées au fil des diffusions, pour sombrer à 90.000 téléspectateurs pour 0,4% de PDM le 30 avril dernier.

"Je prends du Delarue".
Yves Bigot
Quelques mois avant Tex, Yves Bigot, ancien directeur des programmes de France 2, a fait preuve d'un humour douteux sur l'antenne d'Europe 1. Dans "Village Médias", Philippe Vandel avait demandé le 21 septembre dernier à l'actuel directeur général de TV5 Monde comment il allait tenir le coup sans dormir pendant la trentaine d'heures d'émissions spéciales prévues sur la francophonie. La réponse l'a laissé sans voix !

"Je m'insurge contre la connerie, la bien-pensance, le conformisme".
Cyril Hanouna
L'animateur de "Touche pas à mon poste", pris dans la tourmente médiatique cette année après un canular homophobe sur C8, avait accordé une interview à "Paris Match" pour préparer la rentrée de septembre. L'occasion pour lui de faire passer quelques messages : Cyril Hanouna prônait ainsi "la vanne, sans distinction d'origine, de religion ou d'orientation sexuelle".

"Je vous dois la vérité : vous ne me faites pas rire".
Delphine Ernotte
C'est par ce tweet que Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions, a justifié auprès de Thomas VDB et Mathieu Madénian, la déprogrammation le 13 mars, deux heures avant sa diffusion, de la pastille humoristique "Le message de VDB et Médénian". Une version plus franche que celle donnée par France 2 un peu plus tôt, laquelle avait justifié l'absence de l'émission par une livraison tardive et la nécessité d'ajustements. Quelques semaines avant le 1er tour de la présidentielle, alors que les deux complices ne s'interdisaient pas de tourner en dérision la politique dans leur chronique, Delphine Ernotte a mis son veto pour éviter le moindre problème avec les candidats. Une dizaine de jours après cet incident, Thomas VDB et Mathieu Madénian ont finalement rebondi sur W9 avec la même pastille. A partir de janvier, ils seront à la tête d'une nouvelle chronique sur la même chaîne, "Mathieu et Thomas contre le monde entier", en remplacement du "Message de Madénian et VDB". Les deux humoristes ont d'ailleurs fait leurs adieux temporaires le 15 décembre dernier.

"Parfois, j'ai un peu honte de faire le même métier qu'Elise Lucet".
Pierre Ménès
Le 23 novembre, sur le plateau de "Touche pas à mon poste", le journaliste sportif a profité de la rubrique "Le Quart d'heure sans filtre" consacré à Elise Lucet pour dire tout le mal qu'il pense de la journaliste. "Je la trouve d'une agressivité incroyable. J'ai déjà eu l'occasion de le dire ici. Son 'Cash investigation' sur le foot était lamentable", a expliqué Pierre Ménès. Son avis a provoqué un tel tollé sur les réseaux sociaux que le chroniqueur de C8 a fait son mea culpa dès le lendemain. "J'ai été trop loin, les dangers du direct, sur Elise Lucet. Je n'apprécie pas ses méthodes, mais elle ne me fait pas honte non plus", a-t-il tweeté.

"On m'a déjà décommandé alors que j'arrivais dans le studio".
Jean Lassalle
Le député Jean Lassalle, candidat à la dernière présidentielle, a marqué les téléspectateurs pour ses interventions souvent lunaires. En pleine campagne présidentielle, sur le plateau de franceinfo, mi-mars, il était revenu sur la façon dont sont traités ceux que les médias considèrent comme de "petits" candidats. Il précisait n'avoir fait que cinq ou six médias en une année et avoir été décommandé autant de fois. "Je ne veux pas me rappeler de mauvais souvenirs", avait cependant conclu l'homme politique.

"A 66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n'ai pas le pouvoir".
Xavier Couture
Le portrait que "Libération" a consacré début septembre à celui qui était alors le numéro 2 de France Télévisions, n'était pas passé inaperçu. Sans langue de bois, Xavier Couture s'exprimait sur sa vie privée et sur son rôle au sein du service public, où il avait "un pouvoir incertain" selon lui et son entourage. Deux mois plus tard, le 6 novembre, son départ de France Télévisions avait été officialisé, confirmant ainsi une rumeur récurrente.

"Je n'ai fait que mon métier".
Jean-Pierre Pernaut
Sur le plateau de "Salut les terriens", le présentateur du "13 Heures" de TF1 est revenu début septembre sur une polémique vieille de près d'un an. Dans son journal, en novembre 2016, il avait fait une transition que beaucoup ont considéré comme hasardeuse. Alors qu'un reportage sur l'ouverture d'un centre d'accueil pour les réfugiés à Paris était suivi par un sujet sur la situation délicate des SDF, Jean-Pierre Pernaut avait lancé entre les deux : "Voilà, plus de place pour les sans-abris mais, en même temps, les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France". Rappelé à l'ordre par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, le journaliste n'a pas fait son mea culpa. Selon lui, il n'a fait que mettre "deux informations côte à côte". "Si j'avais à le redire demain, je le redirais", a-t-il affirmé face à Thierry Ardisson sur C8.

"Je vends trop d'albums pour être nommé aux Victoires de la Musique".
M. Pokora
Dans "Touche pas à mon poste", le 11 janvier dernier, le chanteur M. Pokora réagissait à son absence des nominations des Victoires de la musique 2017, en ajoutant : "C'est ça, quand t'es trop populaire, tu peux pas !". Mais là où le bât blesse, c'est que d'autres artistes, tout aussi populaires que lui, ont bien été nommés aux Victoires cette même année, tels Renaud, Christophe Maé ou encore Jul.

"Ayem, je t'aime tendrement et MERDE à ceux que cela dérange, car ce sont des estropiés du coeur !".
Isabelle Balkany
Fin mars, sur son compte Facebook, la 1ère adjointe au maire de Levallois-Perret a poussé un coup de gueule contre les journalistes qui ont critiqué son amitié avec l'ancienne candidate de télé-réalité et présentatrice de NRJ 12, Ayem Nour. "Ayem est intelligente, volontaire, généreuse, bosseuse, talentueuse, drôle, tendre et nous partageons de nombreuses affinités", écrivait Isabelle Balkany dans le même message.

"C'est un soulagement de ne plus lire tous ces connards".
Michel Cymes
En septembre, six mois après avoir quitté définitivement Twitter, Michel Cymes a confié sur le plateau du "Tube" de Canal+ son soulagement. "Il y a tellement d'abrutis sur ces sites, sur ces réseaux, que je préfère m'en passer", a-t-il estimé.

"Je suis contente de revoir Vincent Bolloré aux Prud'hommes !". Maïtena Biraben
Le 16 mai, invitée de "Quotidien" sur TMC, Maïtena Biraben a été interrogée par Yann Barthès sur son licenciement de Canal+ pour faute grave, à l'été 2016, ce qu'elle conteste. La direction reproche à l'ancienne animatrice du "Grand Journal" d'avoir "tout fait pour aboutir à une situation de blocage, pour se faire payer sa clause de sortie, alors qu'elle voulait partir". Maïtena Biraben retrouvera son ancien patron aux Prud'hommes le 1er mars prochain. "Je ne suis pas mécontente de l'avoir rencontré par ailleurs, c'est un être particulier. Je suis contente de ne pas le voir tous les jours (...). Mais franchement, ce n'est pas grave", avait-elle souri sur TMC.

"Vous savez ce qu'on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir ?".
Tex
Sa blague très maladroite sur les violences conjugales, racontée le 30 novembre dernier dans "C'est que de la télé", sur C8 et qui se terminait par "On ne lui dit plus rien ! On vient déjà de lui expliquer deux fois !", a valu à l'animateur des "Z'Amours" une mise à pied, avant d'être viré deux semaines après la fameuse séquence. Des humoristes, comme Anne Roumanoff ou Jean-Yves Lafesse, ont pris la défense de Tex. Peine perdue : les tournages ont été suspendus et France 2 et Sony, le producteur, cherchent un remplaçant.